Le savoir-faire des attaché(e)s de presse à l’épreuve des relances
Incontournables du quotidien des attaché(e)s de presse… et des journalistes qui en sont les cibles, les relances sont une étape-clé de la stratégie de relations presse. Elles sont chronophages mais participent de ce lien qui unit deux professions qui ont (encore) besoin l’une de l’autre.
Si l’IA et les nouvelles technologies prennent une part de plus en plus importante dans la pratique du métier, les relations presse conservent une dimension humaine. À l’agence Osactu, nous sommes persuadées que la relation attaché de presse – journaliste repose sur la capacité à construire un partenariat basé sur la fiabilité, la compréhension mutuelle et la réactivité.
Les relances quèsako ?
Une fois le communiqué de presse adressé aux journalistes, les relances consistent à reprendre contact individuellement avec les destinataires, en vue de déclencher un article ou un reportage.
Le secteur est très concurrentiel : un journaliste reçoit plusieurs dizaines, voire centaines de communiqués par jour. Malgré le soin apporté à faire coïncider la cible avec le sujet (surtout pas d’envoi de mails en masse !), malgré une rédaction concise et percutante, l’info délivrée peut passer à la trappe… et ne pas susciter la réaction, l’article ou le reportage espéré.
C’est là que les relances entrent en scène. Aux attaché(e)s de presse de bien évaluer l’outil à utiliser et le timing pour en maximiser l’impact.
L’improvisation est contre-productive
En matière de relances, pas de règles gravées dans le marbre, mais quelques préalables :
Maîtriser son sujet.
Connaître la ligne éditoriale du media visé et les centres d’intérêt des journalistes contactés.
Conserver une certaine « fraîcheur » : réciter un texte mécaniquement est lassant pour l’auditoire et pour le locuteur lui-même !
Garder en tête le caractère parfois intrusif de la démarche téléphonique, d’où la nécessité de faire preuve de courtoisie et de respect : les journalistes ont leur propre agenda, mangent, dorment (si, si).
Avoir à l’esprit qu’une fois les arguments, compléments d’infos, suggestion d’angles développés, le choix des sujets revient in fine aux journalistes !
Considérées comme des tâches subalternes à cause de leur caractère répétitif, les relances sont malheureusement trop souvent négligées ou confiées à des personnes peu expérimentées. Ce phénomène participe de la potentielle crispation des journalistes souvent trop sollicités, parfois même harcelés, sur des sujets qui ne les concernent pas !
La connaissance de ses interlocuteurs fait partie intégrante du travail d’attaché(e) de presse. L’exercice nécessite d’être bien considéré par les agences de RP pour produire des relances plus ciblées et plus efficaces. La qualité de la relation attaché(e) de presse – journaliste en sortira elle aussi grandie.
Contact : Agence Osactu, Karine Grand, news@osactu.com